Les histoires au coin du feu (décembre 2020)

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Retrouvez notre évènement hivernal « Histoires au coin du feu » jusqu’en janvier ! Suivez le #histoireaucoindufeu et découvrez nos histoires en exclusivité sur notre compte Instagram. Nous vous présentons ci-dessous nos histoires du mois de décembre. Belle lecture !

Château de Chambord

© Léonard de Serres

Connaissez-vous la légende du mystérieux « Chasseur noir » ? Cette histoire qui hante Chambord et sa région depuis des décennies …

C’est l’histoire de Thibault dit le tricheur, le premier comte héréditaire de Blois. Ce dernier étant arrivé en retard à la messe de Thoury, l’office commença sans lui. Mécontent de cette situation, le comte fou de rage, s’en alla tuer le prêtre ! Pour le punir de son acte, la colère divine l’obligea à chasser le même cerf pendant l’éternité sans jamais pouvoir le capturer !

Selon la légende, c’est lui qu’on peut entendre chasser pendant les sombres nuits d’automne avec son cheval et ses chiens, sans jamais le voir.


Domaine de Poulaines

Non loin du manoir Renaissance de Poulaines, derrière les grands arbres, des buis aujourd’hui âgés de deux cents ans ne manquent pas d’intriguer les visiteurs. Est-ce leur taille en nuage ou leur surnom de « buis du chevalier » ?

« À notre arrivée à Poulaines, les anciens du village nous ont parlé de ces buis, cachés quelque part dans le bois. Pendant plusieurs années, nous avons nettoyé la propriété avec les enfants, et recherché ces mystérieux buis qui avaient une consonance presque magique. »

Ces buis ont été plantés à Poulaines en mémoire à Henri de Brettes, fils des propriétaires de l’époque, qui mourut à Bourges en 1814 à l’âge de 23 ans. Si vous vous approchez, vous pourrez observer accolée à l’un de ces buis, une pierre qui était autrefois surmontée d’une croix en fer forgé.

Christian Coureau, spécialisé dans la taille à nuage, a apporté sa touche à ces buis laissés sauvages. Nous les formons maintenant depuis plus de dix ans et cette taille Niwaki, inspirée des jardins japonais de l’époque de l’Edo, renforce la part de mystère de cette histoire.

Valérie Esnault

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